Cette pagode, appelée wat en Thaïlande, est le summum de la vie religieuse des Birmans. Et je dois dire que c’est encore plus grandiose que celle de Sule ! La 1ère pagode date du vivant de Bouddha, il y a 2500 ans. A cette époque, Bouddha sort d’un jeûne et 2 frères marchants lui offrent des gâteaux au miel. En échange Bouddha leur remet 8 cheveux que les marchants s’empressent de ramener à leur roi, Okkalapa, qui fit construire un stupa.
Au XVe siècle, la seule reine de l’histoire birmane, Shin Sawbu, le fit élever jusqu’à 98 mètres et offrit, pour le décorer, son poids en or. Ses successeurs l’imitèrent de sorte qu’aujourd’hui, il est recouvert de 700 kg d’or ! Des chiffres : le stupa est entouré de 35 pagodons (1817) ; son ombrelle de 5000 kg dont 500 kg d’or est cerné de 4016 clochettes d’or et est orné de 83 850 pierres précieuses (jewellery) ; sa girouette est incrustée de 2400 pierres précieuses ; au sommet de cette girouette, il y a un globe en or de 27 cm de diamètre serti de 4351 diamants d’un total de 1800 carats dont le plus gros pèse 76 carats. Il y aurait encore beaucoup à dire sur cette pagode érigée au sommet d’une colline de 190 pieds (1800) puisque chaque arbre (1820), gong (1810), cloche (1815), pagodon (1808) et temple (1811) a son histoire.
Pendant ma visite pieds nus bien sûr, il pleut légèrement ce qui rend la céramique des planchers très glissants. Non seulement, je déteste me promener nu pied mais en plus les planchers ici, comme hier d’ailleurs, ne sont pas propres comme en Thaïlande. Je dois faire attention aux mégots de cigarettes et à la fiente des pigeons en plus de ne pas planter pcq j’ai patiné à qq reprises. (1830).
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