C’est
dans ce temple que les fameux 8 cheveux de Bouddha ramenés par les 2 frères
marchands furent exposés 6 mois, avec les autres, avant d’être transférés à la
pagode Shwedagon. L’originalité du lieu tient à son stupa creux c-à-d que l’on
peut en visiter l’intérieur tout doré. C’est le seul à ma connaissance qui
permet ça. Et surtout que l’on peut voir l’endroit oû sont les fameux cheveux
d’origine, ceux d’avant ceux des 2 frères (1859). Offrande oblige, évidemment.
Partout, il y a des recoins utilisés par les pieux pour méditer (1862).
Par
la suite, je traverse le jardin Maha Bandoola, hâvre de paix au milieu du
trafic, et son obélisque (1871), au sud-est de la pagode Sule, en face de la
cour Suprême (1873). Au nord-est de la pagode, c’est l’hôtel de ville de Yangon
(1880) que je croise. Je monte jusqu’à la rue Bokyoke pour me rendre au marché
du même nom (1886). On jurerait une immense bijouterie (1889) avec qq à-côtés.
Je redescends jusqu’à Anawratha, une rue au sud, pour aller temple hindou Sri Kali
(1893) mais je ne peux y entrer. Sur la même rue, vers l’ouest, je passe à
travers le marché public des gens ordinaires, le Thein Gyi Zei (1894). Puis, c’est
le quartier chinois avant d’aller m’écraser à mon auberge. Ce soir, je dors
dans le bus en chemin pour Bagan.
(1885,1890,1897)
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